Son homosexualité, il la vit ouvertement dans sa vie sociale comme dans son oeuvre d'artiste.
Par le biais de sujets comme des portraits, parodies religieuses, natures mortes, salles de bains et chambres à coucher, le tout agrémenté d'icônes tirées du code de la route, il installe délibérément son travail au coeur d'une thématique qui aborde aussi bien les joies que les questions angoissantes qui s'imposent à la communauté gay en cette inquiétante fin de siècle.
Il est donc question de sida, de sexe mais aussi plus implicitement de cette morale bourgeoise et chrétienne qui n'appelle jamais un chat un chat, ou de nationalisme flamand, wallon ou bruxellois, dont il n'a que faire ("La Flandre encule la Wallonie, la Wallonie encule la Flandre, et Bruxelles est au milieu, c'est tout à fait délicieux").